nonaumoratoire sur le maïs GM résistant à la
pyrale
revue de presse
Pourquoi faudrait-il
suspendre la culture de maïs OGM ?
Agrisalon -
07/12/2007 21:39 ] Un collectif de scientifiques et
d'universitaires vient de publier une déclaration dans laquelle ils expliquent
que " la cohabitation des ...
Pourquoi
faudrait-il suspendre la culture de maïs OGM ?
Campagnes et Environnement -
Sept scientifiques réagissent sur la suspension de la
culture du maïs OGM. Pour eux, cette décision n'aurait aucune
justification scientifique car elle ne ...
Pourquoi
faudrait-il suspendre la culture de maïs OGM
NaturaVox -
Signataires : Michel Naud, président de l’Association française pour
l’information scientifique (AFIS) ; Jean-Paul Krivine,
rédacteur en chef de Science et ...
Sept
scientifiques se mobilisent contre la suspension de la culture
Terre-net -
... de maïs OGM n’aurait donc pas de justification
scientifique. Une telle décision serait contraire au principe de précaution,
concluent les scientifiques.
Des
scientifiques opposés au moratoire
sur les OGM
Info-veille-biotech -
Sept scientifiques ont lancé un appel
contre le moratoire sur les OGM. Plus d’info sur http://nonaumoratoire.free.fr/
...
Une dépêche de
l’AFP – 11 décembre 2007
Environnement-agriculture-OGM-gouvernement
Gel maïs OGM : "aucune justification
scientifique", selon des scientifiques
Par Guy CLAVEL
PARIS, 11 déc 2007 (AFP) - Une décision de suspension des cultures de maïs génétiquement modifié
en France "n'aurait aucune justification scientifique", a affirmé
mardi dans un communiqué de l'Association Française pour l'Information
Scientifique (AFIS).
"Une
décision de suspension de la culture des maïs GM (...) n'aurait aucune justification
scientifique car elle ne s'appuierait que sur des incertitudes imaginaires
voire mensongères tant sur le plan environnemental qu'alimentaire", estime
l'AFIS.
Le
gouvernement a décidé par arrêté vendredi un gel provisoire du seul maïs OGM
cultivé en France jusqu'à l'adoption d'une loi, prévue avant le 9 février
prochain. Un "Comité de préfiguration" de la Haute autorité sur les
OGM doit produire dans les premiers jours de février 2008 une nouvelle
évaluation du maïs Mon 810.
"La
cohabitation des cultures de maïs conventionnel, de maïs génétiquement modifié
(...) est déjà une réalité dans une vingtaine de pays, sans poser de problème
particulier", rappelle l'association.
Selon
elle, "la dissémination d'une plante GM est susceptible de poser des problèmes
si l'espèce ou la variété concernée se dissémine naturellement, (or) le maïs ne
se dissémine pas spontanément".
D'autre
part, note-t-elle, les études "indiquent de manière concordante que les maïs
Bt ont un impact environnemental plus faible que les traitements insecticides
aujourd'hui autorisés".
Par
ailleurs, remarque-t-elle, "il a été démontré que le maïs génétiquement
modifié Bt, est moins attaqué par des champignons pathogènes, (et) contient de
ce fait moins de mycotoxines, substances reconnues comme étant
cancérigènes".
Cette
"déclaration" de l'Afis est signée par le
président de l'Association, Michel Naud, par le Pr
Marc Fellous (président de la Commission du génie
biomoléculaire, chargée d'expertiser les dossiers d'OGM pour la France), le
rédacteur en chef de Science et pseudo-sciences
Jean-Paul Krivine, trois directeurs de recherche à
l'Inra, Louis-Marie Houdebine,
Yvette Dattée et Philippe Joudrier,
et un directeur de recherche CNRS, Marcel Kuntz.
Les
signataires lancent aussi une pétition "contre un moratoire" sur les
OGM, sur le site internet http://nonaumoratoire.free.fr
gcv/mpf/cb
OGM : Des scientifiques opposés au moratoire
Le Journal du développement durable -
Des scientifiques de l’Association
Française pour l’Information Scientifique s’opposent dans un communiqué commun
au moratoire sur les OGM…
Un communiqué
des organisateurs – 13 décembre 2007
Communiqué de Presse
300 scientifiques s’opposent publiquement à un
moratoire sur les OGM
(AFIS - 13/12/07) - Plus de 300
scientifiques français et européens, parmi lesquels figurent nombre
d’académiciens (des sciences, des technologies, de médecine, de pharmacie,
d’agriculture), affichent publiquement sur un site internet (http://nonaumoratoire.free.fr ) leur opposition à
la mise en œuvre d’un moratoire sur la culture du maïs transgénique en France.
Ce
site internet a été ouvert le 7 décembre
2007 par sept scientifiques membres de l'Association Française pour
l'Information Scientifique (AFIS).
Sur
le plan alimentaire, ces scientifiques affirment qu’aucun effet toxique ni
allergène n’a jamais été observé et que, qui plus est, les maïs transgéniques
autorisés contiennent moins de mycotoxines, substances reconnues comme
cancérigènes.
Sur
le plan environnemental, les signataires rapportent que les
études scientifiques indiquent de
manière concordante que les maïs Bt ont un impact environnemental plus faible
que les traitements insecticides aujourd’hui autorisés.
Ils
affirment enfin que la cohabitation des cultures de maïs conventionnel, de maïs
génétiquement modifié et de maïs produit selon le cahier des charges de
l'agriculture biologique est possible et qu'elle est déjà une réalité dans une
vingtaine de pays, sans poser de problème particulier.
«
Une décision de suspension de la culture
des maïs GM, qu'elle dise son nom ou qu'elle soit dissimulée derrière des
mesures réglementaires discriminatoires - et donc dissuasives - n'aurait aucune
justification scientifique car elle ne s'appuierait que sur des incertitudes
imaginaires voire mensongères tant sur le plan environnemental qu'alimentaire
» concluent-ils dans leur déclaration commune.
LE FIGARO reprend et se plante 13 déc 2007
300 scientifiques contre les OGM [sic]
Quelque
300 scientifiques européens, dont plusieurs académiciens français, avaient
signé jeudi soir la pétition lancée sur internet (http://nonaumoratoire.free.fr
) pour exprimer leur opposition à la mise en oeuvre
d'un moratoire sur la culture du maïs transgénique en France.
Ce site internet, ouvert le 7 décembre par des scientifiques membres de
l'Association Française pour l'Information Scientifique (AFIS), affirme qu'une
"décision de suspension de la culture des maïs génétiquement modifiés
(...) n'aurait aucune justification scientifique car elle ne s'appuierait que
sur des incertitudes imaginaires, voire mensongères, tant sur le plan
environnemental qu'alimentaire".
Sur le plan environnemental, notent les signataires, "les études
scientifiques indiquent de manière concordante que les maïs Bt (OGM, ndlr) ont
un impact environnemental plus faible que les traitements insecticides
aujourd'hui autorisés".
Source : AFP
Moratoire sur les OGM
: les scientifiques ne sont pas d'accord
Guide des démarches -
L'annonce de la suspension de la commercialisation du MON 810
(seule culture OGM commerciale en France), fait grincer des dents
certains scientifiques qui ...
300
scientifiques s’opposent publiquement à un moratoire sur les OGM
Médias Libres (Communiqués de presse) -
Plus de 300 scientifiques français et européens, parmi
lesquels figurent nombre d’académiciens (des sciences, des technologies, de
médecine, de pharmacie, ...
OGM : Une interdiction des maïs transgénique serait
infondée
Le Monde -
Une décision de suspension des cultures de maïs transgénique en
France « n’aurait aucune
justification scientifique », a estimé mardi 11 décembre l’Association
française …
300 scientifiques
s’opposent publiquement à un moratoire sur les OGM
AFIS science - 14 déc 2007
Plus de 300 scientifiques français et européens, parmi lesquels
figurent nombre d’académiciens (des sciences, des technologies, de médecine, de
pharmacie, ...
300
scientifiques s’opposent publiquement à un moratoire sur les OGM
Actualités News Environnement -
Plus de 300 scientifiques français et européen se sont
opposés à un moratoire sur les cultures de maïs transgénique OGM, qui ne
présente pas de risque pour ...
300 scientifiques
européens contre le gel des maïs OGM
Actu-OGM -
« Quelque
300 scientifiques européens, dont plusieurs académiciens français, avaient
signé jeudi soir la pétition lancée sur internet
(http://nonaumoratoire.free.fr) …
Une dépêche de
l’AFP – 14 décembre 2007
Environnement-agriculture-OGM-gouvernement,
Des scientifiques haussent le ton
face aux anti-OGM
Par Guy CLAVEL
PARIS, 14 déc
2007 (AFP) - Des voix scientifiques s'élèvent en Europe pour critiquer les
prises de position des opposants à la culture de maïs OGM sur le plan
scientifique, alors que l'Allemagne vient d'autoriser sa commercialisation et
qu'en France une loi sur la question sera votée début 2008.
Vendredi, quelque 350 scientifiques européens (français, britanniques,
allemands...), avaient signé une "déclaration" sur internet pour
exprimer leur opposition à la mise en oeuvre d'un
moratoire sur la culture du maïs transgénique résistant à la pyrale en France.
Ce site internet (http://nonaumoratoire.free.fr), ouvert
à l'initiative de l'Association Française pour l'Information Scientifique (Afis), affirme qu'une "décision de suspension de la
culture des maïs génétiquement modifiés (...) n'aurait aucune justification
scientifique", ni environnementale, ni alimentaire.
"Il n'y a pas d'argument scientifique. C'est un problème politique et
assumez-le en tant que tel, n'essayez pas de dire que c'est en raison
d'incertitudes scientifiques", lance le président de l'Afis,
Michel Naud, dans un entretien téléphonique avec
l'AFP.
Les études sur les maïs Bt montrent qu'ils ont un impact environnemental
"plus faible que les traitements insecticides aujourd'hui autorisés",
que la cohabitation des cultures de maïs conventionnel et de maïs OGM "est
possible" et que sur le plan alimentaire, "aucun effet toxique ni
allergène (de maïs OGM) n'a jamais été observé", affirme la
"déclaration".
De leur côté, les opposants aux OGM font notamment valoir les risques de
dissémination dans l'environnement et l'apparition de résistances chez les
insectes.
Lors d'une réunion à Séville (Espagne) les 20 et 21 novembre, les responsables
du projet européen SIGMEA (Sustainable Introduction
of Genetically Modified Crops into European
Agriculture, 44 partenaires de 12 pays) ont assuré que la dispersion du pollen du
maïs était désormais bien connue.
Cela permet, selon eux, d'améliorer les modélisations permettant de savoir très
précisément, région par région, les mesures à prendre pour que des champs de
cultures OGM ne "polluent" pas des parcelles traditionnelles.
Respecter des seuils inférieurs à 0,9% d'OGM dans la production de champs
traditionnels, malgré la présence de cultures de maïs OGM dans la même zone,
"c'est faisable", a affirmé jeudi au cours d'une conférence de presse
un chercheur de l'Institut national français de la recherche agronomique
(Inra), Antoine Messéan.
Selon lui, "des distances de 50 m entre les parcelles OGM et non OGM sont
suffisantes pour obéir à ce seuil de 0,9%". Des mesures comme des
décalages de semis, et des récoltes séparées assureraient une protection
maximale.
Ce seuil de 0,9% est toutefois rejeté par l'agriculture biologique qui
revendique le droit à des cultures totalement non-OGM.
A peine publié le rapport SIGMEA, destiné entre autres à proposer des outils
d'aide à la décision publique et privée, l'Allemagne annonçait qu'elle
autoriserait la commercialisation du maïs transgénique Mon810, de l'entreprise
américaine Monsanto, à partir de 2008.
Les plantes génétiquement modifiées sont largement cultivées en Amérique du
Nord, en Amérique du Sud et, dans une moindre mesure, en Asie. Mais en Europe,
"seules quelques dizaines de milliers d'hectares de maïs Bt ont été semées
en Espagne et en France", selon l'Inra.
En France, le comité de préfiguration d'une Haute autorité sur les organismes
génétiquement modifiés (OGM), appelé à produire une nouvelle évaluation du seul
OGM cultivé en France, le maïs Mon810, doit se tenir la semaine prochaine.
gcv/mpf/cac
Des
scientifiques s'opposent aux anti-Ogm
Paris Match -
De leur côté, les opposants aux Ogm
font notamment valoir les risques de dissémination dans l'environnement et
l'apparition de résistances chez les insectes ...
Maïs
transgénique Des scientifiques s'en prennent aux anti-OGM
L'Express -
Des voix scientifiques s'élèvent en Europe pour critiquer
les prises de position des opposants à la culture de maïs OGM sur le
plan scientifique, ...
Les scientifiques
haussent le ton face aux anti-OGM
L’écho -
Des voix scientifiques s’élèvent de plus en plus en Europe pour
critiquer les prises de position des opposants à la culture de maïs OGM sur le
plan scientifique ...
Polémique : Non à un moratoire sur les
OGM
Le Quotidien de La Réunion -
Plus de 300 scientifiques français et européens, parmi
lesquels figurent nombre d’académiciens (des sciences, des technologies, de
médecine, de pharmacie, ...
OGM : Les scientifiques du oui
Le Quotidien du Médecin n°8282 -
Quelque 300 scientifiques européens, dont plusieurs
académiciens français, ont signé une pétition sur internet
(nonaumoratoire.free.fr) ...
Les
opposants à un moratoire pour les OGM ont lancé une pétition
Enviscope Rhône
Alpes -
Des opposants ont lancé une pétition pour s’opposer à tout moratoire
concernant les OGM. Les initiateurs du texte, de l’AFIS ...
Mon810 :
l’activation de la clause de sauvegarde n’est pas ...
AFIS science -
L’Association
Française pour l’Information
Scientifique (AFIS) tient à faire part de sa surprise devant ces
annonces, tout comme elle avait déjà fait part ...
Un communiqué
des organisateurs – 10 janvier 2008
Communiqué de Presse
Mon810 :
l’activation de la clause de sauvegarde n’est pas scientifiquement
justifiée !
(AFIS –
10/01/08) - Dans une prestation très médiatisée, le président du « Comité de
préfiguration d’une haute autorité sur les organismes génétiquement modifiés
» a fait état le 9 janvier 2008 qu’auraient été relevés « un certain nombre de
faits scientifiques nouveaux négatifs impactant notamment la flore et la
faune » concernant le maïs résistant à la pyrale Mon810. Ceci
préfigure l’activation
de la clause de sauvegarde et la prise consécutive d’un arrêté interdisant la
culture du maïs MON810 et ce dès 2008.
L’Association Française pour
l’Information Scientifique (AFIS) tient à faire part de sa surprise devant ces
annonces, tout comme elle avait déjà fait part de sa surprise devant les propos
du Président de la République en clôture du Grenelle de
l’environnement tant sur la forme, par l’usage d’un vocabulaire inadéquat
et partisan, que sur le fond, et ce d’autant plus que de nombreux
travaux scientifiques, français et internationaux, répondent déjà très
clairement et sans ambiguïté aux questions posées.
Après examen de l’avis émis
et contact avec plusieurs scientifiques ayant participé aux réunions du Comité
de préfiguration de la haute autorité, l’Association Française pour
l’Information Scientifique dresse le constat synthétique suivant :
-
cet avis est constitué
d’une liste de données ;
-
ces données n’ont pas
été discutées scientifiquement ;
-
même si aucun des
arguments avancés n’est erroné tous sont approximatifs dans la formulation et
incomplets sur le fond ;
-
aucun des arguments
avancés de cette liste ne peut être caractérisé comme nouveau et grave
justifiant l’activation de la clause de sauvegarde.
Au regard des conclusions
que les autorités politiques ont cru devoir en tirer lors de la conférence de
presse tenue le 9 janvier 2008,
l’Association Française pour l’Information Scientifique :
constate
qu’aucun élément nouveau n’a été apporté permettant de justifier
scientifiquement une mesure de suspension de la culture du maïs rendu résistant
à la pyrale et à la sésamie ;
dénonce la confusion entretenue
systématiquement dans le discours entre « exposition » et
« impact » ;
réaffirme que,
sans nier l’importance d’une biovigilance lors de la mise en culture des
variétés de maïs porteuses d’un gène Bt, vouloir en interdire l’utilisation aux
agriculteurs français n’a aucune justification scientifique ;
dénonce l’instrumentalisation
politique dont les scientifiques désignés pour participer au « Comité de
préfiguration de la haute autorité sur les organismes génétiquement
modifiés » ont été les victimes ;
réaffirme que les
incertitudes scientifiques sur l’innocuité du maïs génétiquement
modifié cultivé en Europe ne sont que « des
incertitudes imaginaires voire mensongères tant sur le plan environnemental
qu'alimentaire » ;
rendra publique sur son site internet la lettre par elle
adressée le 8 janvier 2008 aux pouvoirs publics, lettre accompagnée de la
déclaration « Pourquoi faudrait-il suspendre la culture du maïs
OGM ? » du 7 décembre 2007 sur laquelle un millier de signatures se
sont portées en soutien et, parmi elles, des centaines de signatures
d’académiciens, de chercheurs, de médecins, auxquels se sont adjoints de hauts
responsables agricoles et des agronomes ;
rendra publique sur son site internet le texte intégral de l’avis du comité de
préfiguration de la haute autorité sur les organismes génétiquement modifiés et y
apportera, progressivement, les éléments de synthèse et d’éclairage nécessaires
pour la compréhension par les citoyens, exerçant en cela sa mission
d’information scientifique.
Organisant au Sénat, le 17
janvier 2008, le colloque « Biotechnologies
& Agriculture durable » dans lequel interviendront ou auquel
participeront nombre de scientifiques soit à l’origine de certains des
arguments évoqués dans l’avis du comité de préfiguration de la haute autorité
soit ayant participé aux différentes réunions de ce comité, l’Association
Française pour l’Information Scientifique veillera à ce que les réponses
scientifiquement fondées attendues soient apportées, et, rendra publics, par
tout moyen approprié, les actes intégraux de ce colloque de façon à informer le
plus largement possible les citoyens de notre pays, et ce avant que l’examen d’un
projet de loi sur les biotechnologies soit soumis à l’examen de la
Représentation Nationale.
Une dépêche de
l’AFP – 10 janvier 2008
Environnement-agriculture-OGM-gouvernement,
OGM : l’argumentaire des
« sages » n’apaise par les passions
Par Anne CHAON
PARIS, 10 jan 2008 (AFP) - Le président de la République devrait déclencher rapidement la clause de
sauvegarde permettant à la France de suspendre la culture du maïs OGM MON810,
sur la base "d'éléments scientifiques nouveaux" mis en avant par les
experts de la Haute autorité provisoire.
Nicolas Sarkzoy a indiqué jeudi qu'il prendrait sa
décision "dans les tout prochains jours", mais la colère grondait
jeudi chez les partisans des cultures génétiquement modifiées.
En remettant mercredi soir son avis au gouvernement, le président du Comité de
préfiguration de la Haute Autorité, le sénateur de la Manche Jean-François Le
Grand (UMP), a rappelé les termes de sa mission: "réévaluer les risques et
bénéfices pour l'environnement et la santé publique" présentés par le
MON810, le seul OGM actuellement cultivé en France.
Composé d'une quinzaine de chercheurs et d'autant de représentants des
cultivateurs, semenciers et associations, le comité s'est appuyé sur les
travaux scientifiques publiés récemment, notamment en 2006 et 2007, donc
indisponibles lorsque l'Union européenne a autorisé en 1998 la culture du
MON810.
"Ces travaux introduisent un doute très légitime", justifie un des
membres de la Haute autorité, l'écologiste du CNRS Yvon Le Maho,
membre de l'Académie des Sciences. "Je n'avais pas d'idée préconçue, ni
pour ni contre (les OGM). Mais vis-à-vis des générations futures, on ne peut
pas prendre de tels risques", jugeait-il jeudi.
"Les études réalisées par le passé sur des rats nourris 90 jours avec des
OGM ne répondaient pas aux critères permettant de dire s'il y a un effet ou
non. Or on est en droit d'attendre pour les OGM des tests comme on en fait pour
les pesticides", estime-t-il.
Le comité avance notamment "la caractérisation de la dispersion du pollen
sur de grandes distances", donc le risque de dissémination accidentelle
des OGM, parfois sur plusieurs dizaines de kilomètres comme observé au Canada,
et aussi dans les sols, les sédiments et les cours d'eau, exposant les insectes
et les animaux aquatiques, avec des conséquences sur leur développement et leur
croissance."
"Contrairement à ce qui a été dit, concernant une dissémination purement
locale, on a vu des pollens emmenés dans les cours d'eau sur des dizaines de
km", relève M. Le Maho.
"A partir du moment où on est en milieu ouvert, il ne peut pas y avoir
d'étanchéité, donc de cultures sans OGM", affirme Gilles Eric Seralini, professeur de biologie moléculaire à l'université
de Caen, ancien membre de la précédente Commission d'évaluation (Commission du
génie biomoléculaire).
Certes, répond Antoine Messéan, chercheur à l'INRA
(Institut national de la rceherche agroomique), qui siège à la Haute Autorité mais juge que
ses conclusions ne suffisent pas à déclencher la clause de sauvegarde.
"Le fait qu'il y ait dissémination du pollen, en tant que tel, ne peut pas
être mis en avant dans une clause de sauvegarde". Or, poursuit-il,
"ce n'est pas en soi un problème environnemental mais un problème
économique" (pour les agriculteurs conventionnels ou bio dont les champs
sont contaminés).
De son côté,
l'Association française
pour l'information scientifique pointe des
"arguments qui, sans être erronés, sont approximatifs dans la formulation
et incomplets sur le fond" et ne "justifient pas scientifiquement"
la suspension du MON810.
Le débat gagne les élus: le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a contesté l'avis de la Haute autorité, réclamant
des décisions basées sur "de véritable conclusions scientifiques".
Une "charge déplacée", selon le député PS du Gers Philippe Martin,
qui représente les départements à la Haute autorité.
ach/mpf/bg
AFP
OGM: vers
l'activation de la clause de sauvegarde, colère des ...
La République du Centre -
De son côté, l'Association française pour l'information
scientifique pointe des "arguments qui, sans être erronés, sont
approximatifs dans la formulation et ...
OGM:
vers l'activation de la clause de sauvegarde, colère des ...
Seniorplanet.fr -
De son côté, l'Association française pour l'information
scientifique pointe des "arguments qui, sans être erronés, sont approximatifs
dans la formulation et ...
OGM:
vers l'activation de la clause de sauvegarde, colère des ...
TV 5 -
De son côté, l'Association française pour l'information
scientifique pointe des "arguments qui, sans être erronés, sont
approximatifs dans la formulation et ...
PARIS(AFP)
- OGM: vers l'activation de la clause de sauvegarde ...
La Croix -
De son côté, l'Association française pour l'information
scientifique pointe des "arguments qui, sans être erronés, sont
approximatifs dans la formulation et ...
OGM:
vers l'activation de la clause de sauvegarde, colère des ...
RTL Info.be -
De son côté, l'Association française pour l'information
scientifique pointe des "arguments qui, sans être erronés, sont
approximatifs dans la formulation et ...
OGM:
vers l'activation de la clause de sauvegarde, colère des ...
LaDépêche.fr -
De son côté, l'Association française pour l'information
scientifique pointe des "arguments qui, sans être erronés, sont approximatifs
dans la formulation et ...
OGM
: le président de l'Assemblée doute des "doutes sérieux"
Europe 1 -
Ses doutes ont été relayés jeudi par l'Association
française pour l'information scientifique qui a estimé que l'avis de la
Haute autorité "n'est pas ...
OGM:
vers l'activation de la clause de sauvegarde
Atlasvista Maroc - 10 jan 2008
De son côté, l'Association française pour l'information
scientifique pointe des "arguments qui, sans être erronés, sont
approximatifs dans la formulation et ...
La
France sur le point de suspendre la culture des OGM
Cyberpresse -
De son côté, l'Association française pour l'information
scientifique pointe des «arguments qui, sans être erronés, sont
approximatifs dans la formulation et ...
Une
clause de sauvegarde non justifiée pour les scientifiques
Pleinchamp -
L'Afis estime dans un communiqué
que l'avis émis par le Comité est constitué d'une liste de données qui n'ont
pas été discutées scientifiquement. ...
OGM : pour l'AFIS
la clause de sauvegarde n'est pas justifiée ...
Agrisalon -
L'avis émis par le Comité est constitué d'une liste de données qui
"n'ont pas été discutées scientifiquement", souligne l'Afis. "Même si aucun des arguments ...
Maïs
OGM : l’Association pour l’Information Scientifique met en ...
Enviscope -
Après examen de l’avis émis et contact avec des scientifiques
ayant participé aux réunions du Comité de préfiguration de la Haute Autorité,
l’AFIS estime ...
Biotechnologies
& Agriculture durable, un post-Grenelle de l ...
Mission Agrobiosciences - 10 jan 2008
C’est ce qui à conduit, dans un premier temps, l’Association française pour
l’information scientifique (AFIS) à s’associer à l’organisation du
colloque ...
Actualités
> A la Une, Dossiers > Info du jour
Planète Radicale - 11 jan 2008
L'Association française pour l'information scientifique juge
que les "arguments, sans être erronés, sont approximatifs dans la
formulation et incomplets sur ...
Vers une interdiction du
maïs transgénique
Fédération des Landes PRG (Communiqués de presse) -
L'Association française pour l'information scientifique
juge que les "arguments, sans être erronés, sont approximatifs dans la
formulation et incomplets sur ...
A propos de
faits frénétiquement manipulés
Le Quotidien de La
Réunion -
l’AFIS : Pourquoi donc ceux-là même qui se fédèrent en
dénonciateurs du libéralisme exacerbé par
la mondialisation n’ont-ils de cesse de disqualifier la recherche …
publique …
Compte
rendu
Le Monde -
Organisé par l'Association française pour l'information
scientifique (AFIS), à l'origine d'une pétition contre la suspension du
MON 810 ayant rencontré un ...
Un communiqué
des organisateurs – 20 janvier 2008
Communiqué de Presse
Le dossier de clause de sauvegarde sur le
Mon810 est scientifiquement vide.
Il faut restaurer l’intégrité scientifique
dans l’élaboration des décisions politiques.
Le dénigrement des experts issus de la
recherche publique doit cesser.
(AFIS –
20/01/08) - Pas de « doutes sérieux »
mais au contraire un faisceau de
données théoriques et expérimentales conduisant à une affirmation
raisonnablement étayée : il n’y a aucun
fondement scientifique à l’activation d’une clause de sauvegarde sur la culture
du maïs Mon810 ; la déformation des conclusions scientifiques à des fins
politiques partisanes n’est pas acceptable en démocratie : il faut
restaurer l’intégrité scientifique dans l’élaboration des décisions
politiques ; les attaques portées à l’intégrité et à l’indépendance des
chercheurs et experts de la recherche publique française doivent cesser ! Telles
sont les conclusions qui ont été tirées à l’issue du colloque « Biotechnologies et
Agriculture durable » organisé le 17 janvier dernier par l’Association
Française pour l’Information Scientifique (AFIS), et regroupant près de 150
personnes, en majorité des chercheurs.
Le dossier de clause de sauvegarde est
scientifiquement vide
Tous les points soulevés dans l’avis sur la dissémination du MON810,
émis par le Comité de préfiguration d’une haute autorité sur les OGM (dissémination, coexistence, biovigilance,
sécurité sanitaire, impacts sur la faune du sol, mise en œuvre de la liberté de
choix pour le consommateur comme pour l’agriculteur, etc.) ont été présentés et discutés lors du colloque par des
scientifiques spécialistes de chacun des aspects concernés. Contrairement à ce
que le sénateur Jean-François Le Grand a cru devoir conclure, il apparaît
clairement que le dossier de la clause de sauvegarde est scientifiquement vide.
Non seulement l’expression « doutes sérieux » ne figurait pas dans
l’avis du comité de préfiguration de la haute autorité sur les OGM mais rien ne permet de les
fonder : au contraire une « certitude raisonnable » se dégage de
l’innocuité sanitaire tout comme d’un impact environnemental moindre du maïs
résistant à la pyrale et à la sésamie comparativement
aux moyens chimiques de lutte contre ces insectes ravageurs du maïs. De plus, la
plupart des faits présentés comme nouveaux ne le sont pas, il ne s’agit le plus
souvent que de confirmations. Quant aux faits vraiment nouveaux publiés, ils ne
résistent pas à une analyse scientifique sérieuse ou ne concernent que
marginalement les aspects évoqués ; les études de terrain ne les
confirment pas. Les organisateurs ont décidé de mettre aussitôt que possible en
ligne sur le site du colloque ( http://agribiotech.free.fr/ ) l’ensemble des
interventions et analyses ainsi que l’ensemble des publications.
Il faut restaurer l’intégrité
scientifique dans l’élaboration des décisions politiques
Il est désormais bien établi que
le sénateur Jean-François Le Grand a délibérément utilisé les termes de
« doutes sérieux » et « d’effets négatifs », absents de
l’avis du comité de préfiguration de la haute autorité sur les OGM dans
l’objectif de mettre en œuvre un compromis politique scellé lors du Grenelle de
l’environnement et évoqué par le Premier Ministre. Cette issue lamentable était
déjà prévisible au constat du démantèlement de la Commission du Génie
Biomoléculaire (constituée d’experts scientifiques de la recherche publique, et
présidée par un médecin) pour lui substituer une commission
« pluridisciplinaire » savamment pesée sur le plan politique et dont
la présidence était confiée à un parlementaire. La confusion des genres est
donc à son comble. La manipulation politique
des conclusions scientifiques à laquelle s’est prêtée l’autorité publique ne
connaît pas de précédent dans la république française. C’est ce qui explique la
réaction, sans précédent elle aussi, de la communauté scientifique : douze
scientifiques sur quinze de la haute autorité estimant publiquement avoir été
trompés et trahis par les conclusions du Sénateur Jean-François Legrand ;
quarante académiciens dénonçant la manipulation dans une lettre publique ;
une mobilisation inégalée des chercheurs de la recherche publique en soutien de
la déclaration « Pourquoi faudrait-il suspendre la culture du maïs
OGM ? » qui, en l’espace d’un mois a collecté 1200 signatures (http://nonaumoratoire.free.fr/ ). Il convient que la
future loi sur les organismes génétiquement modifiés garantisse l’intégrité de
l’expertise scientifique, en restaurant la séparation entre ce qui relève de
l’expertise scientifique et ce qui relève de la prise de décision politique.
Le dénigrement de la recherche publique
et des experts qui en sont issus doit cesser !
Les
manipulations politiques évoquées, de la constitution du comité de
préfiguration de la haute autorité sur les OGM jusqu’aux conclusions du
Sénateur Jean-François Le Grand se sont déroulées sur un fond d’attaques portées à l’intégrité et à l’indépendance des
experts jusqu’à présent impliqués dans l’évaluation des risques des Plantes
génétiquement modifiées, en particulier au niveau de la Commission du Génie Biomoléculaire
(CGB) et de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA). Ces
attaques sont inacceptables et les citoyens français doivent savoir que leurs
experts signent des déclarations d’intérêt, pour la plupart publiques, dans les
instances nationales, européennes ou plus largement internationales,
déclarations qui abordent non seulement les intérêts économiques mais aussi
intellectuels. Ces principes sont loin d’être respectés par ceux qui dénigrent,
à des fins partisanes, la recherche et l’expertise publiques françaises ;
beaucoup se parent abusivement de compétences qu’ils n’ont pas pour s’exprimer
en militants, voire en citoyens, ce qui est respectable, mais doit être
considéré et surtout présenté comme tel ! Il convient donc d’arrêter de
mélanger les genres pour manipuler les instances et tromper les citoyens comme
les autorités sur la réalité des choses. Au vu des événements récents, au vu du
rapport présenté par Corine Lepage, au vu des déclarations publiques de cette
dernière comme du sénateur Jean-François Le Grand, l’AFIS nourrit les plus grandes inquiétudes
quant à l’issue du processus qui s’engage avec la future loi sur les organismes
génétiquement modifiés. Les ONG tout comme les prétendus organismes indépendants et experts rattachés à ces ONG n’ont
aucune légitimité scientifique. L’expertise scientifique doit revenir à des
commissions composées de scientifiques nommés en fonction de leurs compétences.
L’AFSSA correspond à ces caractéristiques tout comme la CGB y correspondait. Elles
constituent le service public de l’expertise scientifique. Il est plus
qu’urgent de les réhabiliter, plutôt que de laisse accroire que l’objectivité
et la neutralité viendraient de la confrontation avec des experts autoproclamés
indépendants. La démocratie est aussi à ce prix.
Enfin, la démocratie gagnera à ce que soit développée l’information
scientifique du public afin que chaque citoyen puisse se faire, avec un
éclairage honnête des enjeux, une opinion éclairée et raisonnée.
La déformation
des conclusions scientifiques à des fins politiques ...
AFIS science – 21 jan 2008
L’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS)
regroupe des adhérents de toute origine et toute formation. Elle est
indépendante de tout ...
Il n’y a aucun fondement scientifique
à [cette activation] sur la culture du maïs Mon810 ; la déformation des conclusions scientifiques à des fins politiques
...
Un communiqué de
la Société Française de Génétique Humaine – 21 janvier 2008
Communiqué de Presse
(SFGH –
21/01/08) - A l’occasion de la
réunion à Lille, du 17 au 19 janvier 2008, des « quatrièmes assises de
génétique humaine et médicale », le bureau de la
société française de génétique humaine (SFGH) souhaite faire part de sa
préoccupation et de son inquiétude après la décision de moratoire sur les
cultures d’OGM en plein champ : d’une part, et une fois de plus, les
scientifiques ont vu leur rôle d’expert réduit, voire dévoyé, d’autre part, un
pan entier de la recherche et de l’innovation biotechnologique, représenté par
la transgenèse végétale, est condamnée à disparaître ou s’expatrier. Il va sans
dire que nous allons œuvrer pour permettre à la génétique de survivre à
l’idéologie.